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Capacité financière

La capacité financière lors du financement immobilier joue un rôle décisif pour l’octroi des hypothèques. Elle décrit la capacité d’un ménage à supporter les frais courants d’un bien immobilier sans être confronté à des difficultés financières. En règle générale, la capacité financière est calculée sous la forme d’un pourcentage du revenu brut et inclut les charges d’intérêts, les charges ainsi que les amortissements. 

Calcul de la capacité financière

La capacité financière est souvent calculée selon une formule standardisée. Une règle de base courante veut que les coûts globaux pour les intérêts, les charges et l’amortissement ne dépassent pas un tiers du revenu brut. Un taux d’intérêt indicatif d’environ 5% est souvent utilisé lors du calcul afin de tenir compte des potentielles hausses futures des taux d’intérêt. Un pourcentage de la valeur de l’immeuble est en outre pris en compte pour l’entretien et les charges ainsi qu’un supplément d’amortissement de 1% pour une avance supérieure aux 2/3. D’autres règles s’appliquent dans le cas des résidences secondaires, des terrains à bâtir, des immeubles de placement ou de l’achat immobilier en droit de superficie.

Importance pour le financement immobilier

La capacité financière revêt une grande importance pour les banques et les établissements de crédit hypothécaire, car ils veulent s’assurer que les preneurs de crédit sont en mesure de payer leurs hypothèques, même en cas de hausse des taux d’intérêt. Une valeur de capacité financière trop élevée peut entraîner le refus d’une hypothèque. De nombreuses banques refusent les financements lorsque la capacité financière est supérieure à 33%, ce qui signifie que le preneur de crédit pourrait éventuellement rencontrer des difficultés financières. 

Défis et solutions

Pour de nombreux acheteurs immobiliers potentiels, la capacité financière peut représenter un obstacle, notamment sur un marché où les prix de l’immobilier sont élevés. Les acheteurs peuvent envisager différentes stratégies pour améliorer leur capacité financière. L’augmentation des capitaux propres pour abaisser l’avance ou la recherche de biens immobiliers à des emplacements plus avantageux en font partie. Le recours à des capitaux de prévoyance issus du deuxième ou du troisième pilier peut également aider à accroître les fonds propres et donc à améliorer la capacité financière. 

Conclusion

Globalement, la capacité financière, qui revêt une grande importance pour les acheteurs mais aussi pour les banques, est un critère décisif dans le secteur immobilier suisse. Elle aide à minimiser les risques financiers et veille à ce que les acheteurs soient en mesure de satisfaire à leurs obligations. Les acheteurs qui évaluent leur situation financière de manière réaliste et qui procèdent le cas échéant à des ajustements peuvent augmenter leurs chances de réussir leur financement immobilier.