A toute chose malheur est bon
Success story de Marco Zanon
L’adage le dit si bien: «La vie écrit les meilleures histoires». Suspense, émotion et dénouement heureux garantis avec cette histoire, qui s’est réellement déroulée lors d’une vente immobilière pas comme les autres. Jugez plutôt.
Le temps est idyllique lorsque Marco Zanon, conseiller en immobilier chez RAIFFEISEN Agents immobiliers, se gare pour la première fois devant cette maison individuelle mitoyenne à Uetikon am See. Madame Merz lui a confié la tâche de lui recommander un prix de vente pour son bien immobilier. Cela passe par une visite du bien à estimer. «Un emplacement sensationnel» est ce qui lui vient à l’esprit lorsque, sans quitter son air professionnel, il sonne à la porte et entend un «J’arrive!» étouffé derrière la porte. Avant qu’elle ne s’ouvre, cet as de l’immobilier a le temps de s’imprégner de la verdure des environs, en lisière d’un bois.
L’aspect extérieur de cette maison, située dans une impasse, lui donne un air de vrai paradis pour les familles, qui n’aura aucun problème à se vendre. Du moins, c’est ce qu’il pense. Mais cette pensée disparaît alors qu’il entre dans la grande salle de séjour après avoir suivi la propriétaire par l’escalier intérieur. Une forte odeur de brûlé flotte dans l’air, tandis que des poutres apparentes carbonisées et un parquet roussi lui sautent aux yeux. «Oh là là!», ne peut s’empêcher de s’exclamer l’agent immobilier, «Mais que s’est-il passé ici»?
«Un incendie.» Susan Merz prend un air triste et raconte d’une voix chevrotante: «Le feu dans la cheminée est resté quelques instants sans surveillance. Tout a brusquement pris feu, et nous avons eu beaucoup de chance d’éviter le pire. Mon mari est décédé peu de temps après la catastrophe. Mais j’aimerais rester dans le deux-pièces séparé à l’étage du dessous. Pensez-vous que c’est réalisable?»
Entre-temps, Marco Zanon s’est ressaisi et rassure Madame Merz: «Ça ira, mais il faut juste trouver quelqu’un qui souhaite acheter une maison avec des parties incendiées et un droit d’habitation dans un lieu splendide.» La propriétaire est soulagée. «Vous êtes un ange, Monsieur Zanon», dit-elle en souriant puis demande: «Vous voulez boire un thé?»
L’agent immobilier chevronné sait bien sûr que la vente ne sera pas si simple. Et il est d’autant plus réjoui que la propriétaire, pleine d’espoir, lui a confié le mandat de vente; en effet, «La difficulté fait progresser!» est sa devise. Il décide de faire figurer dans la documentation de vente et les annonces les dégâts consécutifs à l’incendie, le besoin de rénovation et le souhait du droit d’habitation. Ainsi, seules les personnes réellement intéressées demanderont à visiter la maison. De plus, il met particulièrement en avant l’emplacement exceptionnel, agréable pour les familles et proche de la nature.
Un pari gagnant: les Mennenga, famille de quatre personnes, sont charmés par la magnificence des lieux. Ils tombent immédiatement amoureux de ce terrain superbe, vaste et arboré qui offre une parfaite intimité et un grand terrain de jeu pour les enfants. Qui plus est, ils cherchaient justement un immeuble à réaménager complètement. Avec son esprit pratique, la mère voit tout de suite mentalement à quoi pourrait ressembler son futur chez-elle. Mais une question préoccupe tout de même le couple: s’entendront-ils bien avec Susan Merz?
Après plusieurs rendez-vous, y compris avec d’autres personnes intéressées, Madame Merz sait clairement à qui elle veut vendre le bien: aux Mennenga! Elle et la famille sympathisent immédiatement et tombent d’accord sur tous les points relatifs au droit d’habitation, que Marco Zanon inclut minutieusement dans le contrat. L’ancienne propriétaire a tout de suite été en bons termes avec les Mennenga
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